Le chantier
Depuis 1993...
Chaque année près de Nantes, au début du mois de juillet, un camp d’été pour les 18-28 ans œuvre pour reconstruire une chapelle détruite pendant la Révolution par la colonne infernale « Le Cordelier ».
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De vingt à soixante-dix jeunes, en fonction des années, viennent donner un jour, une semaine voire même un mois pour rebâtir, pierre après pierre, ce vieux patrimoine breton et français. Renouant avec la vieille tradition du travail manuel, ces jeunes découvrent finalement que dix doigts suffisent pour construire une cathédrale : cette Chapelle Saint-Pierre-ès-Liens est leur cathédrale !
Le principe est d’une simplicité biblique : enraciner le présent dans le passé pour construire le futur. En effet, la finalité de la construction est de faire de cette Chapelle un mémorial des guerres de Vendée. C’est également une manière de rendre hommage aux courageuses victimes vendéennes qui ont été massacrées pendant la Révolution française. Nous parlons beaucoup, de transmission et de traditions ainsi que de liens entre le passé et l’avenir. En voilà une preuve concrète et palpable qui existe dans notre pays.
Le travail physique et éprouvant que nos sociétés consuméristes s’efforcent d’oublier est ici magnifié. La pioche vient remplacer le clavier ; la pelle, le stylo ! La fatigue physique vient remplacer celle de l’écran d’ordinateur. En effet, la finalité de la construction est de faire de cette Chapelle un mémorial des guerres de Vendée. Ils porteront des brouettes lourdes, s’adapteront aux problèmes que toute construction pose plusieurs fois par jour. Ils se rendront compte que, finalement, rien n’est impossible tant que foi, ingéniosité et grandeur seront mis au service d’une noble cause.
Le camp s’enorgueillit d’être « chrétien et catholique » et ce n’est, sans doute pas, étranger à son succès et sa pérennité. Son but est de rendre à la France une de ses églises, de rendre une partie de leur histoire aux Vendéens, mais surtout de rendre un temple à Son Dieu. Triple objectif qui réconcilie la France à son histoire, sa culture et ses traditions : en un mot comme en cent, c’est une construction pour affirmer au Monde que la France est toujours la fille ainée de l’Eglise !
Nous vous incitons à donner pour un projet qui a enraciné (et enracine encore aujourd’hui) plus de 1300 jeunes et en a fait des français fiers de leur pays, de sa culture et de ses traditions. Un projet anecdotique, une parenthèse dans notre monde moderne, mais qui donne tout son sens à la France éternelle et ses racines chrétiennes. Un projet qui dépasse le simple don (que ce soit financier ou physique) pour construire des œuvres grandioses et mettre en avant le génie français.
Soyez les mécènes de cette cathédrale vendéenne en posant un acte de courage par votre don !
Solde
Le chant de la Chapelle
Le miserere du maçon
(sur l’air du miserere de la mer)
Perdue en Vendée non loin d’un village
Perdue au milieu des broussailles
Perdue délaissée au sein d’un bocage
Il est une ruine ancienne chapelle
Il est une voix quoi nous appelle
Rendez-moi, rendez-moi ma dignité,
Offrez-moi, l’utilité.
Amis de toutes parts vous êtes venus
Avec ambition et courage
Remonter mes murs, me rendez ma toiture
Vous m’avez rendu à mon seigneur
Chassé la misère de mon cœur
Grâce à vous, grâce à vous, mon âme survit
Grâce à vous l’histoire revit.
C’est pas pour le nom, c’est pas pour la gloire
Ni pour un avoir, ni pour un savoir,
Seulement la victoire, seulement la mémoire
De ceux qui sont morts pour notre Dieu
De ceux qui fidèles ont dit « Adieu ! »
Pour leur gloire créons un pèlerinage
Rendons leur un digne hommage.
Enfants de mon cœur, maçon de mon âme
Vous avez ranimé ma flamme
Vous m’avez aimé, je vous unirai à Dieu
Pour vous à la Vierge je demande
Prenez en pitié tous mes maçons
Offrez leurs, offrez leurs ma protection
De mes jeunes je vous fais don.
La Chapelle aujourd'hui
C’est plus de vingt chantiers successifs qui après avoir restaurés la Chapelle, donnent naissance à trois cryptes, dont une octogonale, aux murs de la clôture, à plus de 70 mètres de souterrains… Des escaliers sont posés, un cloître érigé. Le jouxtant, commencent à monter les murs de deux pièces de belle taille qui, demain, abriteront la salle des généraux vendéens et un mémorial.
Si Dieu veut…
Car, au-delà de la restauration proprement dite, ce chantier est une œuvre, une aventure humaine exceptionnelle, avec une dimension spirituelle particulière. Il est
la fierté d’une jeunesse aujourd’hui décriée. Cette jeunesse est conviée tous les étés pour apporter sa pierre à l’édifice. Cette jeunesse a soif de ses racines, soif de sens, soif d’idéal, cette jeunesse profondément chrétienne veut se ressourcer et décide,
le temps du chantier, de laisser là ses vacances pour s’abandonner au Dieu créateur et se laisser porter par un projet qui, une fois relancé au début du mois de juillet,
ne cesse de transcender les cœurs.
C’est donc sous la protection du recteur Pierre-Marie Robin, prêtre réfractaire de la Chapelle-Basse-Mer pendant la Révolution française, et de saint Joseph que tous les jours, après qu’ait été récitée en commun la prière du matin, le chantier est lancé. C’est l’occasion pour les nouveaux de découvrir les différents sites (souterrains, cryptes, puits…), et pour les anciens de leur faire découvrir les différents outils, les différentes techniques utilisées sur le chantier. À chaque site est affecté un chef qui à pour objectif tout d’abord de mener à bien sa mission de construction, mais surtout de transmettre ce que lui-même a reçu : savoir et esprit.
La chapelle est en cela un véritable chef-d’œuvre, au sens le plus précis du mot, puisque plus de vingt ans après le début des travaux,
et après avoir accueilli plus de 1 200 « maçons », elle garde une harmonie rare, qui rend imperceptible le travail individuel et éclatante l
a réussite collective.
Ce chantier exceptionnel est l’incroyable réussite d’une jeunesse qui a appris à se faire confiance, d’une jeunesse enthousiaste qui décide d’aller de l’avant, d’une jeunesse généreuse qui décide de rebâtir son passé pour construire l’avenir. Son avenir, et celui de ceux qui lui succéderont…
Un tel chantier ne laisse pas place à l’individualisme actuel. La clé de cette réussite est la capacité de ces jeunes à faire les choses avec un but commun et, pour y parvenir, chaque maçon est affecté à une place spécifique et joue un rôle clé et indispensable à la réussite collective.
Mais au-delà de l’œuvre matérielle, visible sur place, ce chantier est aussi à l’origine d’une quinzaine de vocations religieuses et de plus de trente mariages, qui prouvent qu’il n’est pas une parenthèse au sein de la société, mais bien l’un de ses éléments constitutifs. Et, pour la première fois cette année, deux enfants des « ouvriers de la première heure » seront présents. Vingt-trois ans après leurs parents, ils se retrouvent dans le même lieu, dans le même esprit, pour la même œuvre.
À partir de l’expérience acquise, certains anciens ont aussi repris à leur compte des projets de même nature, ce qui a permis de sauver un certain nombre d’ouvrages, de bâtiments qui, sans leur action, auraient purement et simplement disparu.
En apportant vous aussi, et à votre façon, votre pierre à cet édifice, vous participez à cette chaîne qui unit le passé à l’avenir. Demain, dans dix ou dans trente ans, lorsque vos petits-enfants, visitant la région, passeront à la Chapelle-Basse-Mer, ils pourront, avec une fierté légitime, dire à leurs propres enfants :
« Tu vois cette chapelle ? Eh bien, c’est un peu grâce à ton arrière-grand-père
si elle est encore là ! »
Et, devant leurs yeux émerveillés, ils leur raconteront comment vous aurez participé à cette construction de la mémoire du futur.
Leur mémoire !
Le chantier de l'été 2017...
Cet été le chantier sera consacré principalement à la pose des toitures du cloître de la salle des généraux et du Mémorial. Ce qui comprend la charpente et plus de 600 m² à couvrir soit plus de 30 000 ardoises, ce qui est gigantesque.
C’est sans aucun doute dans l’histoire de la chapelle le plus grand chantier sur 23 ans, chantier qui va durer 7 semaines : c’est un chantier délicat, sophistiqué, d’autant plus que tout ce qu’on va faire sur ce chantier sera visible. Il faut que ce soit parfait.
Nous vous attendons !
La Chapelle Saint-Pierre-ès-Liens, c’est bien plus qu’une simple restauration, c’est une oeuvre, une construction humaine. C’est aussi 1200 jeunes, et 1200 histoires exceptionnelles…
Ardoises à trouver pour couvrir plus de 600m2 !
2€ = 1ARDOISE
tout don donne droit a un reçu fiscal
Chapelle St Pierre Ès
PLAN D’ACCÈS DU CHANTIER DE LA CHAPELLE…